Les clans

Le Monde

L'Histoire • Conquérants. Envahisseurs. Ils viennent d'un autre Monde, d'une autre terre. Nul ne saurait dire comment et par qui. Mais une chose est sûre : Ils ont été envoyés pour s'emparer du pouvoir de la Terre de Borëalys Austraë. Ils ont envahi le Royaume en grand nombre en dissimulant leurs réelles intentions, s'appropriant par la force de persuasion et par la force brute les biens d'autrui. Jusqu'à ce qu'ils arrivent au Cœur du Monde grâce aux mensonges et à la naïveté de certains Natifs. Une tromperie sournoise jamais oubliée. Une confiance qui coûte très cher aux enfants du pays. Les larmes mêlées au sang s'écoulent dans la terre. Le plus grand massacre de l'histoire. Dès lors, l'arbre sacré tant convoité s'est éteint, emportant avec lui ses merveilles de jeunesse éternelle, et la source de vie tarit d'une immense tristesse. Aujourd'hui, la Dynastie demeure proche de l'ancienne source de pouvoir, empêchant quiconque de s'en approcher, gardant l'espoir d'un renouveau et d'une puissance absolue.

Les Croyances • La seule croyance de la Dynastie Hàorán est celle en son Empereur qui est vu comme un être solaire et radieux. Il est le seul réel protecteur du Royaume et des vies de chacun. Ils ont une confiance aveugle en lui et ont un profond respect. Adulé comme un dieu vivant, des fêtes sont régulièrement organisées en son honneur, sa bénédiction dans toutes les décisions d'une vie leur est primordiale, tous espèrent obtenir sa reconnaissance un jour.    

Les Terres • Au centre du Monde, le Royaume d'Imperialÿs est la Maison de la Dynastie Hàorán. Les paysages époustouflants et les impressionnants édifices font la fierté de celle-ci. Les Cultures, les abords de la Cité Impériale et du Temple Nuwa sont accessibles à tout l'Empire. Quant à l'intérieur du Palais, du Temple Nuwa ainsi que les Jardins de Xiwangmu, les lieux sont essentiellement destinés à la Cour. Bien que fortement déconseillé, il est toutefois permis aux étrangers de s'aventurer aux alentours des terres de l'Empereur tant qu'ils restent à l'écart du Palais et de ses Jardins.

La Hiérarchie

Impératrice Douairière • Première femme de l'Ombre. Elle est la Mère de l'actuel Empereur. Une Impératrice, une Mère, une Conseillère, une Confidente, une Amie. Multi-facette, elle est là pour son fils, guide ses décisions et le conseille sur son avenir. Très respectée et adulée, elle sait où est sa place, auprès de l'Empereur et de son peuple.

Empereur • Respecté et admiré, il est l'actuel dirigeant de son Empire. Sa légitimité n'est que très rarement contestée et personne dans la Dynastie n'ose le défier. Il fait la loi, il est la loi. Il prend généralement seul les décisions, après avoir demandé conseil auprès de l'Impératrice Douairière, sa Mère. Néanmoins, en cas de désaccord, il est celui qui a le dernier mot.

Femmes de l'Ombre • Elles sont Épouses, elles sont Concubines, elles sont simples Courtisanes. Ce sont les femmes de l'Ombre, les femmes de l'Empereur, qu'il choisit souvent avec soin. « Les courtisanes, nous les avons pour le plaisir ; les concubines, pour les soins de tous les jours ; les épouses, pour avoir une descendance légitime et une gardienne fidèle du foyer. »

Servant.es • Ce sont les Dames de Compagnie et les Eunuques qui travaillent pour la Cour. Proches de la Famille Royale, ce sont des personnes de confiance. Suffisamment pour accepter leur présence auprès des personnes importantes, mais pas assez pour laisser libre et entier. Plus spécialement les Eunuques, ils sont privés de leurs désirs et plaisirs charnels à l'aide d'un fort Breuvage.

Apothicaire • Confectionneur de médicaments et de Breuvages en tout genre. Il est la personne la plus proche de la Famille Royale et la plus importante après celle-ci. Il a la confiance absolue du Haut dirigeant qui lui confie sa santé et donc sa vie, celle de sa très chère Mère et de ses femmes. De ce fait, l'apothicaire est également privé de ses instincts.

Garde Royale, Soldats • Défenseurs et Gardiens du Royaume. Ils sont les premiers remparts contre les envahisseurs. Ils protègent les terres de l'Empereur avec une féroce ferveur. Le Dirigeant porte en haute estime ses protecteurs qui lui vouent une loyauté sans faille et une confiance aveugle.

Les Règles

• Le titre d'Empereur se transmet de génération en génération de Père en fils. Dans une fratrie de plusieurs mâles, c'est l’aîné qui succède à son Père. Et s'il arrive malheur à ce premier, c'est le deuxième fils né qui prend la relève et ainsi de suite. S'il n'y a pas d'héritier mâle, le titre de l'Empereur demeure dans la famille en étant confié à un Oncle, un Neveu ..

• Ne devient pas Femme de l'Ombre qui veut. Elles sont choisies avec une grande précaution par l'Empereur et très rarement par l'Impératrice. C'est un si grand privilège pour les familles des Jeunes filles qu'elles n'ont pas d'autre choix que d'accepter cet honneur, au risque de jeter la Honte sur toute sa famille et sa future descendance.

• Toute personne entrant et demeurant à la Cour des Hàoráns se doit d'ingérer un Breuvage inhibant tout envie et désir charnel. Très précautionneux, l'Empereur veille à ce que personne ne puisse toucher et souiller ses épouses, ses concubines et ses courtisanes. Personne ne déroge à la règle et le processus est suivi à la lettre. Et pour tous ceux qui s'offusquent de cet ordre et se refusent à s'y soumettre, se voit infliger le châtiment de ses ancêtres : La Castration et l'exil.

• Si un membre de la Cour a le désir d'enfanter. Il doit en faire la requête auprès de l'Empereur. Si la personne est du sexe masculin, il se verra congédié de la Cité, le temps que le breuvage ne fasse plus effet et de la procréation. Il aura l'autorisation de rejoindre de nouveau les rangs une fois la grossesse avérée de sa partenaire et la reprise du Breuvage. Si la personne est du sexe féminin, elle aura le doit de demeurer à la Cour pendant la gestation.

• Les relations amicales avec les différents clans sont acceptées tant qu'elles respectent l'éthique de la Dynastie. Quant aux relations amoureuses et charnelles, elles sont nettement moins appréciées, surtout par les membres de la Cour, qui voient d'un mauvais oeil, cet alliage de sang impropre à leur rang d'êtres solaires. Les coupables de cette forfaiture et leurs progénitures se voient tout simplement chassés et exilés du Royaume d'Imperialÿs, avec l'interdiction la plus totale de retourner sur les terres de l'Empereur, sous peine d'exécution.  

• Bien que les anciennes lois aient changé pour un peu plus de liberté à l'égard de la gente féminine. Il est fortement déconseillé aux femmes de la Cour de sortir hors du Royaume. Même si cela n'est plus interdit, les Dames se voient toujours accompagnées de Gardes ou de Servantes, que ce soit de loin ou de près. S'il arrive quelque chose lors de ces sorties, la ou les personnes accompagnantes se verra sévèrement punie. La punition sera à la hauteur du crime.

• Hormis l'Impératrice Douairière, pourvue d'un certain pouvoir et d'une intéressante renommée, la gente féminine a un rôle bien moindre que ces messieurs. Les grades de la Dynastie sont répartis bien distinctement. Les gardes royales, les soldats et l'apothicaire sont obligatoirement de sexe masculin. Aucune femme n'a été autorisée à prétendre à un autre rôle que Femmes de l'Ombre, Dames de compagnies ou simple citadine.

• Tout nouveau venu désirant rejoindre la Dynastie peut être accepté à condition qu'il intègre les croyances, estime les lois, mais par dessus tout, qu'il respecte la hiérarchie. Un bras de plus chez les Hàoráns est un bras de moins chez les rivales. Néanmoins, le nouvel arrivant ne peut prétendre à un grade supérieur que celui de simple citadin.  

Le Monde

L'Histoire • Natifs de Borëalys Austraë. Descendants des Premiers Enfants du Monde, les Créateurs. L'harmonie et la quiétude régnaient d'une main de velours sur le seul et unique Royaume de l'île. Aucun clan, aucune tribu. Seulement une grande famille aux mêmes espoirs et aux mêmes rêves. Des rêves se transformant en cauchemar à l'arrivée des Envahisseurs venus d'un autre Monde. Brisant leurs convictions et leurs espérances de mensonges amères et fourbes. Le massacre a marqué les chairs, les cœurs et les esprits, de génération en génération. L'obligation de fuir du centre de la Terre et du Cœur de Borëalys Austraë afin d'éviter la décimation complète des Natifs, se réfugiant dans les terres de l'Est, devenant le Royaume de Maraäca. La reconstruction a été faite avec le goût de la vengeance et de la haine, mêlée au chagrin et à la tristesse.

Les Croyances • Les membres de la Meute Vastaya sont les Enfants de la Terre. Les Enfants du Monde. Les oisillons du nid de la mythologie et du folklore étaient leurs Ancêtres. Des ancêtres aux mille et une croyance, des Divinités aux éléments de la Nature, des Esprits aux Créatures mythiques. Des us et coutumes, des traditions respectées de tous, un héritage commun et un funeste destin. Le massacre des leurs ont rassemblé les Enfants de la Terre-Mère, des légendes et des histoires se sont perdues dans les méandres des souvenirs. Aujourd'hui, il est difficile de cerner les croyances de la Meute. Elles sont aussi vastes que secrètes et mystérieuses. Mais une seule chose est sûre, elles vouent un culte sans faille et sans limite à la Matka Mara, à qui elles s'accrochent férocement.

Les Terres • Trompeuses et fourbes sont les terres de l'Est, le Royaume de Maraäca. La Meute Vastaya protège ses dernières possessions comme des Hyènes protégeraient une carcasse. Des pièges naturels vivants dissimulés sous des paysages fantastiques et mystiques. Une végétation diversifiée et des plus mortelle pousse à foison. Des créatures aussi dangereuses les unes que les autres se tapissent à l’abri des regards. Et si ce n'est la flore qui dévore les aventureux imprudents et inconscients, ce sont les Sauvages qui n'en feront qu'une bouchée. Le nid de Mélusine, tanière des Sorcières rejette ses enfants masculins qui n'ont accès qu'aux repaires inférieurs. Tout comme les Mystères de Pandore, l'autel de la Prêtresse, ils ne peuvent s'en approcher sans risquer les foudres des Sorcières.

La Hiérarchie

Matriarche • Mère des Hyènes. Femme de la Terre. Chef de Guerre. Rôle exclusivement féminin. Elle est la seule véritable décisionnaire du chemin de la Meute, qui lui est des plus fidèle et des plus dévoué. Respectée par ses membres qui lui donneraient sa vie sans hésitation aucune. Elle est la loi et l'autorité. Le plus grand et le plus solide pilier des Vastaya.

Prêtresse • Si la Matriarche est décisionnaire sur les règles et les principes de vie de la Meute. La Prêtresse quant-à elle, a la main mise sur les rituels et sacrifices des Natives. Elle dirige et guide les cérémonies aux côtés de ses filles, les Sorcières. Maudite ou bénite, le corps de la Prêtresse ne peut engendrer qu'une seule et unique fois, d'une fille, la prochaine Prêtresse. 

Sorcières • Elles sont des Mères, elles sont des filles, elles sont des sœurs. Enfants de Sorcières, enfants de démons, enfants des Esprits. Elles fascinent pour leurs attraits particuliers pour la sorcellerie et ses mystères. Un goût prononcé pour le spiritisme et ses secrets. Et un appétit fiévreux pour les rituels et les sacrifices. Gardiennes du savoir et des âmes.

Guerrières • Femmes à la force insoupçonnée et à l'agilité sauvagement féline. Protègent avec une ferveur ardente le Royaume et ses Enfants. Enfants de l'histoire et de ses malheurs. Maîtresses d'une rage féroce et inassouvissable, propre à tous les Natifs de la Meute. Aucune peur de l'esprit. Un sentiment qui peut être mortel à qui n'en prend garde.

Les Règles

• Le système hiérarchique de la Meute est régi par le Matriarcat. La gente féminine est supérieure à la gente masculine dans tout ses détails, jusqu'à dans ses rôles, attributions et croyances. Toute femme naissante et demeurant au sein des Vastaya est et sera toujours au-dessus des hommes, peut importe la place de ses parents dans la hiérarchie. Aucun mâle ne peut prétendre à un rôle dans la Meute.   

• Le rôle de Matriarche se transmet de Mère en fille et ce, depuis des lustres et des lunes. Dans le cas où il n'y a plus ni Mère ni fille ni Sœur. Le rang est donné à la femme la plus proche de l'ancienne matriarche, la seconde dans la hiérarchie. Aucun mâle ne peut prétendre à ce rôle, quant bien même ce dernier peut être l'enfant de la Matriarche.  

•  Il y a deux hiérarchies bien distinctes dans la Meute. Celle des Dames et celle des Messieurs. Dans les deux cas, la personnalité et les actes sont les plus importants pour monter les échelons. Mais encore faut-il faire preuve d'une grande persévérance et d'adresse pour garder sa place. Particulièrement en ce qui concerne les hommes qui peuvent rapidement se retrouver dans les bas-fonds.  

• Pour les femmes, la férocité et la dureté, le charisme et l'éloquence, l'inflexibilité et l'impartialité, une intelligence et une finesse d'esprit, les épaules et le cœur solide. Plus les esprits sont forts, plus il est aisé de monter. Néanmoins, le rôle de Matriarche est rarement visé, la protection et la bénédiction des Esprits, tiennent à l'écart les élans de folie.

• Pour les hommes, une personnalité plus docile et soumise envers la gente féminine, discipliné et fidèle, loyal et dévoué. Une vie entière destinée à la Meute et ses femmes. Mais entre eux, la loi du plus fort est de mise pour espérer recevoir et garder les bonnes grâces de ses Dames aux cœurs de feu. De l'ardeur et de la fougue, de la vivacité et de la stratégie.    

• Les relations amicales interclan sont mal vues au sein de la Meute bien qu'elles ne soient pas explicitement interdites. Contrairement aux élans amoureux et charnels. La traîtrise étant inacceptable et impardonnable, la félonne ainsi que son enfant se verront offerts en sacrifice aux rituels païens. Si le parent est un mâle il sera également puni et mis à mort, sa conjointe ou son amante, ainsi que l'enfant prochainement né s'il y a, sera traqué et exécuté.

• Très à cheval sur la pureté du sang et les liens des Anciens du Monde. Les nouveaux venus sont très rarement acceptés au sein de la Meute. Ils sont généralement choisis par les Esprits et marqués par les Sorcières. Attirés par une force obscure et puissante à travers les pièges mortels du Royaume. Ils se doivent de purifier leurs âmes et leurs esprits, et de se soumettre à un rituel spécifique. S'ils sont approuvés par les Entités de la Meute, elles deviennent des Vastaya. S'ils ne sont pas dignes de rejoindre la Meute, un destin funeste les attend.

Le Monde

L'Histoire • Nombreuses sont les légendes à l’origine du peuple de Mihna. De ces légendes, transmises uniquement par voie orale de génération en génération, la plus populaire est la tragédie de Mihna. Celle qui répondait à ce nom n’était autre qu’une petite jument ne dépassant pas le mètre dix au garrot. Sa douceur et sa bienveillance étaient sans égales, mais ne suffisaient pas à combler sa différence. Individu unique au milieu d’un clan de guerriers de l’île, Mihna a longtemps été persécutée, avant de trouver refuge dans les montagnes ; lui permettant ainsi d’échapper aux guerres. Des cavités au cœur des sommets, elle en fit autant de foyers pour ses semblables. Une autre version de la légende, moins populaire, s’accorde à dire que pour avoir voulu tourner le dos aux siens, Mihna fut punie par le Père Soleil. La petite jument, plus couarde et égoïste dans cette version, fut maudite par l’Astre tout puissant. Elle, ainsi que sa descendance, seraient condamnés à une photosensibilité telle qui les plongerait tôt ou tard dans l’obscurité, tous sans exception, expliquant leur goût pour la vie sous terre et leur affection de l’obscurité. Au-delà des légendes, le petit peuple natif des terres est connu pour sa fierté et son arrogance. Vaillants, agiles et robustes, ils ont l’âme de guerriers, enfermés dans une enveloppe robuste mais peu adéquate au combat.

Les Croyances • Les natifs de la Colonie, autrefois, croyaient en la Lumière. Trahis par celle-ci, ils ont trouvé refuge auprès du Chaos. Ils adulent littéralement l'Indrik, une émergence vivant dans les montagne, qu'ils considèrent comme un envoyé de la Lune. L'Indrik a creusé chacune des cavités qu'ils arpentent, il leur a ainsi offert un refuge, une vie. De nombreuses offrandes et prières lui sont ainsi adressées.

Les Terres • Le petit peuple s'est établi dans les terres du Nord, riches en monts et merveilles. L'accès à leur refuge est tenu au secret, la nature abrupte de la pente empêche quiconque n'étant pas familier aux montagnes d'y accéder. Dans les entrailles de la chaîne rocheuse, la colonie s'est aménagé tout un monde miniature. Si les tunnels entre les cavités peuvent parfois être étroits, ses dernières sont de véritables ouvrages de grande dimension. Tout y est disproportionné, un véritable petit monde à part, tenu au secret.

La Hiérarchie

Les Cinq Sages • Imposant le respect, ceux qui siègent au Conseil des Cinq représentent les différentes colonie de Mihna Caërys. Toutes les grandes décisions sont prises en concertation et votées sur le principe de l’unanimité. L’autorité des Cinq est très respectée, ils sont perçus comme les gardiens de la Colonie.

Mercantis • De part la complexité de leur lieu de vie, les colons ont régulièrement besoin de s’approvisionner en vivres. Les mercantis sont chargés d’entretenir l’échange avec les autres peuples, dans l’objectif d’échanger des ressources.

Baroudeurs • Esprits les plus aventuriers de la Colonie, les baroudeurs sont chargés d’explorer tous les nouveaux tunnels des montagnes. Véritables guides pour les colons, ils connaissent la localisation de chaque grande cavité mieux que personne.

Guérisseurs • Détenteurs de la connaissance des maux et des plantes, ils sont à même d'apporter des soins aux membres de la Colonie. Leur savoir se transmet à l'oral, ainsi nombre de connaissances se sont perdues au fil du temps, tandis que d'autres ont perduré.

Les Règles

• Le Conseil des Cinq : la hiérarchie du petit peuple repose sur la méritocratie. Les Cinq, représentants des pensées de l'ensemble de la Colonie, prennent l'ensemble des décisions avec pour unique objectif l'unité. Ne devient pas Cinq qui le veut, ce sont les Cinq eux-mêmes qui choisissent leurs successeurs, n'accordant aucun privilège au sang.

• De manière générale, il est fortement déconseillé de s'aventurer en dehors de la Colonie. Ainsi, il est formellement interdit aux poulains de quitter les montagnes avant l'âge adulte. De même, toute excursion doit être notifiée et sera exécutée aux risques et périls de l'aventurier.

• Tout membre de la Colonie est tenu de faire preuve de discrétion. Il est ainsi interdit de parler de la Colonie aux équidés extérieurs à celle-ci, et il l'est davantage de mentionner les souterrains ou d'y conduire qui que ce soit. Tout contrevenant s'expose à de sévères sanctions.

• Afin de préserver l'équilibre bâti, la Colonie ne tolère pas les conflits. Basée sur l'échange et sur la négociation, tout conflit inter clan ou interne à la Colonie est très mal vu. Selon la situation, le belliqueux s'expose à des sanctions disciplinaires variées, allant des travaux d'intérêt général jusqu'à ban.

• Si elles sont mal vues, les relations sexuelles inter clan sont néanmoins tolérées. Toutefois, aucun poulain issu d'une relation avec un membre extérieur à la Colonie ne pourra être accepté au sein de celle-ci. Le parent issu du petit peuple devra alors choisir entre laisser son rejeton derrière lui ou l'exil.

Le Monde

L'Histoire • Conquérants. Envahisseurs. Ils viennent d'un autre Monde, d'une autre terre. Nul ne saurait dire comment et par qui. Mais une chose est sûre : Ils ont été envoyés pour s'emparer du pouvoir de la Terre de Borëalys Austraë. Ils ont envahi le Royaume en grand nombre en dissimulant leurs réelles intentions, s'appropriant par la force de persuasion et par la force brute les biens d'autrui. Jusqu'à ce qu'ils arrivent au Cœur du Monde grâce aux mensonges et à la naïveté de certains Natifs. Une tromperie sournoise jamais oubliée. Une confiance qui coûte très cher aux enfants du pays. Les larmes mêlées au sang s'écoulent dans la terre. Le plus grand massacre de l'histoire. Dès lors, l'arbre sacré tant convoité s'est éteint, emportant avec lui ses merveilles de jeunesse éternelle, et la source de vie tarit d'une immense tristesse. Cependant, ils ne supportent plus les actes qu'ils ont dû commettre sous l'influence de leurs confrères et consœurs, l'actuelle Dynastie. Honteux et impardonnables, ils ont fait le choix de se séparer d'eux en prenant le chemin de la rédemption.

Les Croyances • Le Peuple est une toile de peinture aux mille et une histoires. D'une liberté affriolante permise tant que les lois et le respect d'autrui sont respectés. La grande majorité des habitants du Royaume n'ont aucune croyance spécifique. Ils croquent la vie à pleines dents, guidés simplement par le chemin du destin. Une grande ouverture d'esprit et de cœur facilite l'intégration des étrangers qui deviennent un membre à part entière. Le bien d'autrui est le principal moteur du Peuple. L'envie d'une paix longue et harmonieuse réunit toute la famille.

Les Terres • Le Peuple Shuunaa réside au Royaume de Solarÿs, les terres de l'ouest. Chaleureuses et accueillantes, elles sont ouvertes et accessibles à tous les voyageurs et les habitants du Monde. Sans contrainte hormis celle de respecter les lieux et ses hôtes. Ils ont à cœur de protéger les merveilles de sa faune et sa flore. Et ils n'hésiteront pas à reconduire les malveillants aux frontières avec une grande et subtile persuasion.

La Hiérarchie

Couple meneur • Un homme et une femme. Deux hommes ou deux femmes. Ils sont deux, unis par les liens sacrés de l'Amour. Un couple décisionnaire guidant le Peuple avec le plus grand soin et la plus grande écoute. Les décisions sont la majeure partie du temps pris à deux et toujours dans le bien être des leurs.  

Protecteurs • Bien qu'ils soient peu enclins à la violence et prônent la paix du mieux qu'ils le peuvent. Les Shuunna restent malgré tout prudents et attentifs, loin d'être totalement inconscients du danger omniprésent, des protecteurs avisés restent soucieux de la sécurité des autres. Entraînés, ils se servent de la force en dernier recours.

Médecins • Moins axés sur la force brute, les Médecins du Peuple n'en restent pas moins importants pour l’équilibre de celui-ci. Ils sont là pour soigner le moindre petit bobo du plus petit au plus grand. Possédant de grandes connaissances sur les plantes des Royaumes, ils ont une soif d'apprendre considérable.

Les Règles

• Le rôle de meneur au sein des Shuunna n'a pas le même prestige que les dirigeants des autres Royaumes. Ils sont des guides bien plus que des chefs, des meneurs plus que des dominants. Des responsabilités qu'ils ont accepté dès la plus tendre enfance et qui se transmettent de parents aux enfants. Le sexe n'a que peu d'importance, l'âge compte un peu plus. Un mariage d'amour, le choix du partenaire reste libre au descendant du titre. Cependant, le choix devra être fait, les rênes du Peuple se tiennent à deux.

• La confiance est le maître-mot du Peuple qui apprécie le respect et la sincérité. L'importante ouverture d'esprit laisse une liberté confortable à ses membres, dans ses choix de vie. Mais s'il y a bien une chose qui horripile les bienheureux, c'est le crime dans toutes ses formes et ses aspects les plus laids. Le meurtre étant le pire de tous. Il est, en aucun cas, pardonnable. Le coupable se verra banni des terres.  

• Les relations interclans amicales sont autorisées. Mais c'est avec un peu plus de méfiance et de prudence que les relations plus intimes et sentimentales sont elles aussi acceptées, tant qu'elles ne causent aucun préjudice au Peuple. Les différents Royaumes ont des lois plus strictes concernant les liaisons et les descendances des siens. Il est rappelé aux Shuunna de faire preuve d'attention et de grande précaution.

• Tout nouveau venu recherchant le réconfort et la protection d'une grande famille est accepté au sein du Peuple, sans réelle condition particulière. Si ce n'est toujours le même discours du respect et de la confiance, ainsi que de l’honnêteté du nouvel arrivant. S'il s'avère que celui-ci a menti d'une quelconque manière sur des crimes passés, il se verra refusé sans plus attendre et ne sera plus le bienvenu sur les terres de Solarÿs.  

Solitaires ou exilés. Les Rhönins sont libres ou maudits. Ils ne font partie d'aucun clan par choix ou par contrainte. Les exilés quant à eux, ont quitté leur clan ou en ont été chassés. Seuls et en errance, ils sont souvent traqués, parfois dans le but d'être éliminés par leur clan d'origine.

Ils ne possèdent rien. Ils vivent principalement sur les terres libres. Sans campement et protection. Ils ne vivent pas, ils survivent. Il n'est pas évident de se défendre face aux prédateurs. Certains se regroupent le temps de rejoindre ou de retrouver un clan, mais ne peuvent malgré tout tenir longtemps hors d'un troupeau.